
Lorsque j’ai lancé ce blog il y a 1 an (jour pour jour !) je ne m’attendais pas à l’année qui a suivi. Je suis très heureuse de m’être lancée et d’avoir commencé ce projet. Je l’ai fait car je crois que Dieu a un but au travers de ce blog et qu’il ne s’agit pas de mon projet, mais du sien. Mon but n’était pas de créer une plateforme mais de construire sa plateforme, que Dieu puisse m’utiliser selon sa volonté et que la mienne se taise.
Il y a eu des hauts et des bas mais 1 an plus tard, Face au Champ est toujours présent, la troupe des épis ne fait que grandir et j’en suis ravie. J’ai également eu l’occasion de lancer le projet Femmes de la Bible, qui est toujours en cours (et vous, où en êtes vous de votre lecture ? 🙂 ).
S’il y a une chose qui est sûre, c’est que je pensais aller plus vite, faire plus de choses, mais il y avait d’autres projets pour moi cette année. Pour un temps Dieu a changé l’axe des priorités, d’où mon absence pendant cette période. Lorsque l’on décide de suivre Jésus, le chemin peut nous surprendre à tout moment et nous ne savons pas forcément où nous allons passer même si nous connaissons la destination finale. Ce qui compte principalement c’est de savoir qui nous guide et pourquoi nous le suivons. Au final, peu importe le chemin que vous allez emprunter, il faut savoir pourquoi vous avez choisi cette route spécifique et qui vous y guide. En dehors de cela, les erreurs possibles se multiplient.
La confiance en Dieu peut avoir deux « origines » : par défaut ou par expérience.
On dit souvent que la confiance se mérite et certains d’entre nous ont attendu de commencer à vivre l’expérience avant de se jeter les yeux fermés dans l’aventure de la vie avec Jésus. D’autres sont partis du principe de croire que ce que la Bible dit est la Vérité, et de ce seul fait ils ont confiance en Dieu. Il est possible que vous ayez un peu des deux. Dans tous les cas, la confiance en Dieu et en son plan est une base nécessaire lorsque l’on souhaite vivre pour lui. Cela nous permet de nous décharger sur lui de tous soucis, de toutes préoccupations.
Prenons l’exemple de la femme vertueuse citée en Proverbes 31, il est écrit au verset 25 :
« Elle est revêtue de force et de gloire et elle se rit de l’avenir. »
Pourquoi se rit-elle de l’avenir ?
Le terme « rire » utilisé ici provient de l’hébreu « sachaq » qui signifie : rire par mépris ou dérision, jouer, se moquer. Comment la femme vertueuse présentée si sérieuse, prévoyante, peut-elle se moquer du lendemain et prendre le futur avec dérision ? Dans le passage qui la décrit on peut voir toutes les actions qu’elle effectue en fonction des saisons, des membres de sa maison, etc ; mais il n’est jamais fait mention d’une once d’inquiétude de sa part. Elle fabrique des couvertures, mais ne craint pas la neige pour sa maison (verset 21) ; elle agit en prévoyance des événements qui peuvent survenir, mais sans les craindre ; un tel comportement peut paraître contradictoire mais est, en réalité, une preuve de sagesse. Ce qui lui permet d’agir ainsi n’est autre que sa confiance en Dieu. Elle ne craint pas et ne s’inquiète pas car elle a la ferme assurance que son Dieu pourvoira à tous les besoins de sa maison.
Sa confiance en Dieu lui rappel sans cesse que l’espérance ne trompe pas. Loin d’être utopiste, elle sait que toutes sortes de situations peuvent se présenter à elle, mais sa foi lui donne la ferme assurance que la grâce de Dieu suffit pour répondre à chacune. Partant de ce principe là, aucune inquiétude ne peut persister, nul besoin de se demander de quoi sera fait demain, étant donné que demain appartient à Dieu.
Nous sommes enfants de Dieu. Lorsqu’un enfant traverse la rue, son papa le prend par la main pour le guider, le protéger, mais aussi pour le rassurer. La circulation n’en n’est pas moins dangereuse, mais l’enfant a une confiance aveugle dans la sagesse de son père, dans sa volonté et son pouvoir de la mener à bon port en toute sécurité. Ainsi en est-il de nous lorsque nous décidons de marcher dans la voie de Dieu, nous ne sommes pas seuls, le père lui-même est avec nous, nous prenant par la main, nous rassurant, nous conduisant près des eaux paisibles.
« L’Eternel est ma force et mon bouclier ; en lui mon cœur se confie, et je suis secouru ; j’ai de l’allégresse dans le cœur, et je le loue par mes chants. L’Eternel est la force de son peuple, il est le rocher des délivrances de son oint. Sauve ton peuple et bénis ton héritage ! Sois leur berger et leur soutien pour toujours !» Psaumes 28 v 7-9
Alors confiez-vous en Lui chers épis !
Super blog et super message. On a toujours besoin d’une piqûre de rappel !!!
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Merci beaucoup Nevaeh !! 😘
C’est sûr ça fait toujours du bien !
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