
Quelle est ta réaction devant le chaos, devant les situations les plus dures, ce qui te fait trembler ? Est-ce que tu cèdes à la panique, à l’inquiétude, à l’angoisse, ou cherches-tu refuge auprès du Dieu Très Haut ?
Nous devons toujours chercher la face de Dieu, cela nous permet de rester en bonne condition pour combattre.
Ce n’est pas en cédant à la peur, à l’angoisse, à la colère que nous devenons forts et plus grands, c’est en se battant dans la prière. Combats toutes tes guerres à genoux, dans la prière.
« Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fais une belle confession en présence d’un grand nombre de témoins. » 1 Timothée 6 v 12
C’est une chose de savoir répondre à la colère par la colère, à la tristesse par la dépression, à la peur par l’angoisse. Cela nous donne l’occasion de laisser s’exprimer notre chair, et sur le moment, donne l’impression de se sentir mieux. En revanche c’est autre chose de répondre par la paix et l’amour de Christ.
Jésus lui même dit que si nous nous contentons d’aimer nos amis alors nous ne faisons rien d’exceptionnel, c’est pourquoi il nous demande d’aimer même nos ennemis, et de tendre l’autre joue.
« Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains n’agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens n’agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Matthieu 5 v 46-48
C’est pourquoi il est difficile de le faire. Ce comportement est méprisé au plus haut point et nous sommes jugés comme faible dans ce monde. Car le standard est plutôt bas.
Certes, ce n’est pas ce qui nous vient naturellement à l’esprit, notre nature humaine est fortement corrompue, car nous avons une nature d’origine pécheresse. Cependant nous ne devons en aucun cas oublier que Jésus Christ est mort à la croix en réponse à tout cela, et nous devons en être les dignes représentants. Nous avons revêtus une nouvelle nature en acceptant Christ et en recevant le Saint Esprit dans nos vies. En toutes circonstances, favorables ou non. C’est à cela que Dieu nous appelle, et c’est le plus grand témoignage que nous pouvons rendre. C’est aussi la meilleure façon de répondre si l’on veut rester en Dieu, sans avoir à regretter par la suite et devoir se battre contre la culpabilité et les conséquences de nos actes. Il faut en effet dans certaines situations savoir mettre les points sur les i comme on le dit souvent. Mais ne perdons pas de vue le caractère de Christ selon lequel nous devons être modelés. En nous appelant chrétien nous annonçons littéralement être de Christ, ne faisons pas déshonneur à son nom.
« Mes bien-aimés, ne trouvez pas étrange d’être dans la fournaise de l’épreuve, comme s’il vous arrivait quelque chose d’extraordinaire. Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Que personne d’entre vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou pour s’être ingéré dans les affaires d’autrui. Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de son nom. » 1 Pierre 4 v 12-16
Dans ce genre de situation, l’ennemi essaye en réalité de nous voler. Allons-nous nous laisser faire ? Nous ne devons pas le laisser prendre notre paix en Dieu, notre amour, ni même notre joie. Il s’agit d’un choix à faire : ne pas se laisser abattre, sans cesse se relever, sans cesse prier, sans cesse être dans la joie du Seigneur. C’est d’elle que vient notre force.
Souvent on entend que le chrétien doit être joyeux, comme si cela fait partie du package.
Alors on introduit dans nos églises la pensée positive, la visualisation positive, pour avoir le sourire et être conforme à l’image que l’on a collé aux chrétiens dans ce monde. Mais cette image est fausse, et cette pensée positive aussi. Bien sûr, penser à quelque chose de positif me tirera peut être un sourire plus que de penser à quelque chose de triste. Est-ce là la joie que Dieu nous donne ? Je ne le crois pas.
Ce qui doit être la source de notre joie est simplement de faire ce qui plait à Dieu.
Lorsque j’ai une attitude, des actes qui plaisent à Dieu et qui permettent de faire avancer son Royaume, d’accomplir sa volonté, bien sur je suis dans la joie. Comment ne pas l’être ? Notre joie, notre bonheur doit dépendre de Dieu uniquement. Cela est valable aussi pour la paix, pour l’amour, pour la bienveillance. Toutes ces choses sont des fruits de l’Esprit et ne peuvent donc que découler de Dieu.
Alors je ne peux pas perdre ma joie, la vraie joie, en raison des circonstances qui m’environnent. Car la source de ma joie est immuable, inchangée, infinie.
Néhémie 8v10 (b)
« Ne soyez pas tristes, car c’est la joie de l’Eternel qui fait votre force. »
D’où tires-tu ta force ? Dans quoi places-tu ta confiance ? A qui as-tu confié ton bonheur ? Sur qui comptes-tu pour cela ? Seul Dieu peut te combler. Se confier en l’humain pour cela est une erreur et se terminera (en majorité) par une déception. Malheur à l’homme qui se confie en l’homme. C’est le fait de réjouir Dieu qui nous donne de la force. La Bible nous donne plein d’éléments qui réjouissent le cœur de Dieu. Nous sommes un sujet de réjouissance au Ciel.
Ce n’est pas le fait de se « forcer » à être dans la joie ou dans une pensée positive (même si cela a quelque chose de bon) qui nous apporte de la force. Bien souvent, nous essayons de la puiser dans les bons moments, les souvenirs heureux, nos proches, les plaisirs simples de la vie. Nous nous efforçons d’être dans une attitude positive, dans une certaine forme de « joie ».
Nous vivons en étant et en recherchant la pensée positive qui nous permettra de garder le sourire ou le moral tout au long de la journée. Nous avons l’habitude de dire qu’il y a de la force dans la joie. Nous sommes généralement plus efficace, plus à même de travailler lorsque nous sommes joyeux. Cela est vrai.
Cependant une joie « forcée » par une pensée positive n’est que partielle et ne nous tiendra pas longtemps…
Cela n’est pas mauvais en soi, mais il y a une source bien plus grande et même intarissable de joie à notre disposition. La vraie joie est celle du Seigneur. Comment la vivre ? En y puisant notre force. Comment y puiser notre force ? En cherchant à faire ce qui réjouit le cœur de Dieu.
« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. » Philippiens 4v4
« L’Eternel est ma force et mon bouclier ; En lui mon cœur se confie, et je suis secouru. J’ai de l’allégresse dans le cœur, Et je te loue par mes chants. » Psaumes 28v7
Un bon remède à toutes ces humeurs et sentiments négatifs est la louange, se rappeler les bienfaits de l’Eternel.
« Count your blessings » cette expression à traduire « compte tes bénédictions », nous ramène toujours à la réalité : nous sommes bénis et nous dépendons de Dieu, alors nous sommes à la bonne place. Se rappeler les paroles de la Bible, ou la lire dans les moments difficiles, rappelle à notre esprit où est la Vérité.
Notre corps, la part humaine et charnelle de notre être est en combat constant avec notre nouvelle nature, et pour cela nous poussera toujours à céder à la tentation : la colère, la tristesse, la peur. Mais Dieu est bien au dessus de tout cela, et a déjà vaincu tout cela aussi, il est bien plus puissant que nos circonstances, nos angoisses, l’oppression de l’ennemi ou quoique ce soit, il est le Dieu Tout Puissant.
Rien ne peut aller à l’encontre de Dieu. Rien ni personne ne peut le détrôner.
Shalom à vous 🙂